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Église catholique - Page 4

  • L'attente dans le tabernacle

    (le saint curé d'Ars disait : « Que fait Notre Seigneur dans le saint tabernacle ? Il nous attend. Le tabernacle est comme le reposoir où il attend que nous allions le recevoir. C'est comme l'office ou le garde-manger de notre âme. Il est là avec son bon Cœur qui attend que nous Lui allions demander nos besoins et Le recevoir. Que nous devrions être reconnaissants de tant de bontés de la part de Dieu, pour nous pauvres pécheurs ! »

    Catherine Lassagne, Le curé d'Ars au quotidien par un témoin privilégié, Paris, Parole et Silence, 2003, p. 94.

     

  • Eucharistie et conversion

    Tout à l'heure, quand nous recevrons la bénédiction, quand le Bon Dieu va vous bénir, demandez-lui qu'il change vos cœurs ! Si vous lui disiez sincèrement : mon Dieu, changez les dispositions de mon cœur, faites-moi la grâce de me convertir, certainement vous obtiendriez votre changement, parce qu'il ne désire rien tant que votre bonheur. Il a ses mains pleines de grâces, cherchant à qui les distribuer et presque personne ne les lui demande. On ne le désire même pas.

    Catherine Lassagne, Le curé d'Ars au quotidien par un témoin privilégié, Paris, Parole et Silence, 2003, p. 152.

     

  • Le prêtre et l'Eucharistie

    Devenir Eucharistie, c'est le vœu et l'engagement constant du prêtre, afin que l'offrande du corps et du sang du Christ faite à l'autel soit le sacrifice de notre existence. Chaque jour nous tirons des saintes espèces un amour libre et pur qui fait de nous des ministres dignes et des témoins lumineux du Seigneur. C'est ce que les fidèles attendent du prêtre, un véritable exemple de dévotion envers l'Eucharistie. Ils aime le voir en prière et en adoration silencieuse devant le Christ, à la suite du Curé d'Ars qui sera tout particulièrement évoqué au long de l'année sacerdotale... Conscients de notre indignité et malgré nos péchés nous devons nous alimenter de l'amour que le Seigneur nous offre dans le sacrement eucharistique. Ce soir, nous renouvelons notre foi dans la présence réelle car elle n'est pas facilement acquise.


    Benoît XVI, Homélie pour la Fête-Dieu, 10 juin 2009.

     

  • Ne pas être sot

    RoisMages1.jpgCelui qui se constitue son propre maître se fait le disciple d'un sot. J'ignore ce que les autres pensent d'eux-mêmes à ce sujet ; pour moi, je parle d'expérience, et je déclare qu'il m'est plus facile et plus sûr de commander à beaucoup d'autres que de me conduire moi seul.

     

    Saint Bernard, au chanoine Ogier, Lettre 87, 7.

     

  • Adorer Dieu

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    Maintenant je t'aime et toi seul, je te suis toi seul et je te cherche toi seul, je ne suis disposé à servir que toi seul, parce que toi seul gouvernes justement ; je veux être sous ta juridiction. Ordonne ce que tu veux : mais guéris mes oreilles pour que j'entende ta voix ; soigne et ouvre mes yeux pour que je voie tes signes ; arrache de moi toute ignorance pour que je te reconnaisse. Dis-moi où je dois orienter mon regard pour te voir, et j'espère faire tout ce que tu me demanderas.

     

    Saint Augustin, Soliloques 1, 1.

     

     

     

  • La force de l'Eucharistie

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    Pour avoir la force de contempler le malheur quand on est malheureux, il faut le pain surnaturel.


    Simone Weil, La pesanteur et la grâce, Paris, 1954, p. 16.

     

     

     

  • La Sainte Famille

    69.Lyon.EgliseImmaculeeConception.VitrailSteFamille.SceneTerrestre.jpgVoici un aperçu de ce que pouviat être la vie de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph :

    "Une vie de louange, comme la Vierge en donne l'exemple dans le Magnificat (Lc 1, 46-55).

    Une vie de piété, comme le montre leur pèlerinage à Jérusalem et leur fidèle accomplissement de la Loi de Moïse (Lc 2-22-24.39 et 2, 41).

    Une vie d'obéissance et d'humilité, comme l'indique la soumission du Fils de Dieu à ses parents (Lc 2, 51). Dans la Sainte Famille, « le plus grand se fait serviteur » (Mc 10, 43) ; l'obéissance est à rebours de la dignité des êtres : le Fils de Dieu est soumis à l'Immaculée qui est soumise à l'homme juste.

    Une vie de service aimant, comme le suggère l'empressement de la Vierge à servir sa cousine (Lc 1, 39).

    Une vie de prière et de méditation car « Marie conservait toutes ces choses et les méditait dans son cœur » (Lc 2, 19.51).

    Une vie pauvre, comme l'indique l'offrande de deux tourterelles prévues pour les personnes de peu de ressources (Lc 2, 24).

    Une vie d'épreuves qui les mènera comme une famille émigrée à gagner l'Égypte (Mt 2, 14).

    Une vie de labeur dans l'atelier du charpentier (Mc 6, 3).

    Une vie de foi surtout, car malgré les avertissements célestes dont ils avaient été les bénéficiaires, Marie et Joseph ne cheminaient pas dans la claire vision (2 Co 5, 7) mais bien dans l'obscurité de notre condition terrestre."

     

    Guillaume de Menthière, Je vous salue Marie. L'art de la prière, Paris, Mame-Edifa, 2003, p. 109.

  • La vraie sainteté

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    La sainteté véritable consiste à faire en souriant la volonté de Dieu.

     

    Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, La joie du don, Paris, 1975, p. 36.

     

  • La vie d'un disciple du Christ

    StCordon.Valenciennes1.jpegLa dimension mariale de la vie d'un disciple du Christ s'exprime précisément, d'une manière spéciale, par cette offrande filiale à la Mère de Dieu, qui a commencé par le testament du Rédempteur sur le Golgotha. En se livrant filialement à Marie, le chrétien, comme l'Apôtre Jean, « reçoit parmi ses biens personnels » 130 la Mère du Christ et l'introduit dans tout l'espace de sa vie intérieure, c'est-à-dire dans son « moi » humain et chrétien: « Il l'accueillit chez lui ». Il cherche ainsi à entrer dans le rayonnement de l'«amour maternel» avec lequel la Mère du Rédempteur «prend soin des frères de son Fils » (concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, n° 62), « à la naissance et à l'éducation desquels elle apporte sa coopération » (ibid., n° 63) à la mesure du don qui est propre à chacun de par la puissance de l'Esprit du Christ. Ainsi également s'exerce la maternité selon l'Esprit, qui est devenue le rôle de Marie au pied de la Croix et au Cénacle.

    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris Mater, n° 45.

     

  • L'Église et le bien des hommes

    L'Église et le bien des hommes


    28.Chartres.cathedrale.vueaerienne.jpgL'Église ne peut être arrêtée par personne. Le bien temporel et le bien éternel de l'homme l'exigent. L'Église, par respect du Christ et en raison de ce mystère qui constitue la vie de l'Église elle-même, ne peut demeurer insensible à tout ce qui sert au vrai bien de l'homme, comme elle ne peut demeurer indifférente à ce qui le menace. Le Concile Vatican II, en divers passages de ses documents, a exprimé cette sollicitude fondamentale de l'Église, afin que la vie en ce monde soit « plus conforme à l'éminente dignité de l'homme » à tous points de vue, pour la rendre «t oujours plus humaine ». Cette sollicitude est celle du Christ lui-même, le bon Pasteur de tous les hommes.


    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 13.